Plus que quelques jours pour admirer Broken Idols à la Galerie Maëlle ! Dans le quartier de Belleville, cette galerie s’affaire depuis 2012 à « façonner une pensée archipélique », tournée vers des thèmes comme l’espace, l’Histoire, la mémoire, le corps et l’identité. Elle représente notamment des artistes comme Emmanuel Rivière, Agata Kus, ou encore Abel Techer, qui contribuent à faire de la galerie Maëlle une galerie engagée à l’internationale.
L’exposition Broken Idols traîte, comme son nom l’indique, des idoles. Quelles sont-elles, et quelle est notre relation à celles-ci ? On se prête à une réflexion sur cet « espace culturel passionnant créé en déconstruisant la pureté de l’icône eurocentrique en la mêlant à l’histoire personnelle de chacun, en la mélangeant à la construction de l’identité de tous. » L’idée est donc bien d’élargir la notion d’icône, pour l’emmener au-delà du continent. Reprenant le nom d’un roman de Manuel Díaz Rodríguez, Broken Idols rassemble dix artistes qui travaillent à déconstruire ce prisme.
Prenant comme toile de fond une tapisserie tropicale, l’exposition présente différentes pièces, sous la forme de photos, sculptures, ou installations, qui décryptent le symbolisme d’un objet. Comme le note poétiquement Rolando J. Carmona, le commissaire de l’exposition, « chaque œuvre est un voyage et une immersion dans les jeux paradoxaux qui composent nos icônes, une invitation à tourner la page, à regarder nos bunkers brûler et laisser le miel couler sur nos blessures ».
On pourra donc déambuler parmi un masque africain blanc créé par Emmanuel Rivière, un Mickey réalisé grâce à des techniques ancestrales, ou encore des briques en argile empilées. Un voyage parmi des symboles forts.
Broken Idols
Jusqu’au 20 juillet
http://www.maellegalerie.com/