On a toujours l’image du collectionneur d’art richissime qui écume les ventes aux enchères pour acheter une œuvre pour plusieurs milliers (voire millions) d’euros sans sourciller. Mais on peut acquérir une œuvre à moindre prix, tout en bénéficiant d’une fiscalité allégée. Le marché de l’art a d’ailleurs progressé de 55% ces dix dernières années, notamment en attirant les portefeuilles les moins garnis. Selon Artprice, huit œuvres d’art sur dix seraient ainsi vendues pour moins de 5 000 dollars, dont une bonne partie ne seraient pas des photographies (plus accessibles), ni des dessins (qui ont augmenté de 83%), mais des peintures. De même pour les sculptures. Et pour des grands noms qui ont beaucoup produit de leur vivant, comme Picasso, il est possible de s’offrir une œuvre de choix grâce à leur production d’estampes (dont les ventes ont augmenté de 90%) ou de gravures.
Il est donc toujours possible de faire de bonnes affaires, notamment quand des marchands d’art revendent certaines œuvres moins chères qu’elles ne le devraient (l’erreur est humaine). Surtout, l’art permet de faire un placement sûr et d’enrichir son patrimoine. Le gouvernement a d’ailleurs permis d’alléger la fiscalité des oeuvres d’arts achetées pour moins de 5 000 euros à la revente (aucune taxe n’est alors due) ou pour un objet détenu depuis plus de 22 ans. Au-delà de 5 000 euros, une taxe forfaitaire de 6,5% s’applique sur le prix de vente obtenu ou alors, il faut s’acquitter d’une taxe sur la plue-value. Il ne reste plus maintenant qu’à étudier de près les catalogues des maisons de vente !