De Kraftwerk à Daft Punk, la musique électronique s’expose à la Philharmonie de Paris jusqu’au 11 août. Electro analyse la sociologie, la technologie et les rapports aux autres arts de ces courants importants de la culture pop. Un must-see pour mélomanes et amateurs de bacchanales synthétiques.
Nées des expérimentations sonores de Kraftwerk, notamment, en Allemagne, les musiques électroniques ont peu à peu conquis le monde. Devenue House à Chicago ou Techno à Detroit, elle est riche de près de quarante ans d’Histoire, et héritière d’une longue filiation dans les expérimentations pratiquées depuis le début du XXème siècle dans les courants savants. L’exposition Electro créée à la Philharmonie revient sur la série d’épisodes qui ont conduit ces différentes déclinaisons à devenir un genre très populaire au cours des années 2010.
Installations en VR, parcours consacré à l’évolution des instruments électroniques, concerts, vidéos et bande-son idoine viennent agrémenter le parcours des visiteurs. De nombreux grands noms de l’electro sont venus apporter leur pierre à cet édifice décidément collectif : Daft Punk y présentent l’installation Technologic Redux, Jean-Michel Jarre un studio imaginaire, Kraftwerk des courts-métrages en 3D avec son spatialisé… Des figures émergentes comme Jacques ou Molécule seront de même partie intégrante du programme de ces cinq mois, tout comme l’aspect sociologique des musiques électroniques. Ainsi, la question de la répression des raves par les pouvoirs politiques en Europe, ou celle du lien entre techno, house, dance et communauté LGBT sont abordées tout au long d’Electro, un rendez-vous immanquable pour tous les amoureux du son !