Jusqu’au 26 mai, la Villa Arson à Nice propose une exposition sensorielle étonnante, Tainted Love / Club edit, reprenant le concept de l’exposition proposée au Confort moderne de Poitiers, Tainted Love (Where did our love go) en 2017 et avec qui cet événement est en partenariat. Deux expositions reprenant le titre de la célèbre chanson du groupe Soft Cell et qui nous replongent dans un univers punk et arty, pop et sombre, érotique et subversif. Et c’est ce que la Villa Arson distille dans cet événement qui ne laissera personne indifférent.
Mais ne vous attendez pas à entendre le célèbre tube. Ici, point de son, l’image reste fixe. Des effets visuels donnent l’impression que des corps fragmentés dansent au rythme de ce hit, au milieu d’œuvres qui ont mis de côté le politiquement correct. Plus d’une trentaine d’artistes internationaux ont répondu présents pour cette exposition, de Rita Ackermann à Azzedine Saleck, de Tarik Kiswanson à Cheyney Thompson, en passant par Théodore Fivel et Eileen Quinlan. Au programme, des moulages en plâtre, des huiles sur toile parfois monumentales, des sérigraphies, des sculptures en laine et cire d’abeille, des céramiques, des vêtements déstructurés, des sculptures en bronze ou en acier, des films expérimentaux, des photographies et des objets du quotidien qui bénéficient d’une nouvelle vie. Et quand on sait que le commissaire d’exposition, Yann Chevalier est également DJ, cela vous donne une idée de la mise en scène de cette exposition à la fois dans l’ère du temps et totalement hors du temps.
Tous les jours sauf le mardi de 14h à 18h. Entrée libre.
Villa Arson, 20 avenue Stephen Liégeard, Nice.