Du 21 mars au 22 avril, ce sera la déjà 11e édition de la Biennale Internationale du Design de Saint-Etienne, une des seules villes françaises à faire partie du réseau des villes créatives design de l’Unesco. 10 000 mètres carrés d’expositions sont ainsi prévus pour accueillir un public toujours plus nombreux, sous la direction de Lisa White, commissaire principale de l’événement. La Chine sera le pays invité d’honneur et le thème de cette année est Me-You-Nous, créons un terrain d’entente. « Le design, en créant des ambiances, des milieux, des expériences, crée aussi des connexions entre les gens », souligne Lisa White. « Comment le design peut-il faciliter les échanges en proposant de nouvelles connexions, de nouveaux espaces et même de nouveaux objets ? » poursuit-elle.
Telles seront les questions posées par cette nouvelle édition qui tentera d’y apporter des réponses, en proposant un ensemble cohérent d’objets, d’expressions artistiques et de points de vue dans le but de changer le monde. Plusieurs scénographies sont ainsi prévues à cette occasion. Systems, not Stuff invite par exemple à explorer les terrains communs entre industrie, technologie, nature et design, avec différentes installations, de la Grande Palette Couleur au Bureau des Inclusions. Dans The Past and the Future are Present, Alexandra Daisy Ginsberg propose de s’intéresser aux futurs possibles de la végétation et de s’immerger dans la redécouverte du parfum d’une plante disparue. Design in Tech est en revanche une carte blanche proposée à John Maeda, l’un des pionniers du design numérique, avec cette nouvelle exposition qui met en avant la place du design dans les systèmes de production. Dans la partie Table des Négociations, les chercheurs du CyDRe (Cycle Design et Recherche de l’Ecole supérieure d’art et design de Saint-Etienne) vont s’intéresser à la place de la négociation dans notre vie de tous les jours. Un programme ambitieux en adéquation avec l’actualité.