Paris a Egon Schiele, à la Fondation Louis Vuitton, Bruxelles a Klimt, depuis le 21 septembre et jusqu’au 20 janvier. Le Palais des Beaux-Arts propose en effet une exposition intitulée Beyond Klimt, New horizons in Central Europe (1914-1938). Des débuts de la Première Guerre mondiale à la reconstruction de l’Europe avant que la seconde guerre n’éclate, tout n’est que renouveau, tant au niveau social, politique qu’artistique. De nouvelles écoles de pensées émergent, de nouveaux courants picturaux, l’art en vient à effacer les frontières, à s’internationaliser, à communiquer davantage.
C’est d’ailleurs ce qu’on fait des artistes tels que Gustav Klimt, Erika Giovanna Klien, Josef Capek ou encore Laszlo Moholy-Nagy. Désormais, peu importe leur nationalité, ce qui compte, c’est leur art, leur identité, qui s’émancipe d’eux-mêmes et qui les rend reconnus en dehors de leur propre pays originel. D’ailleurs, tous ont pour trait commun la quête identitaire qui se reflète dans leurs peintures. L’exposition met donc en lumière quelques 75 artistes d’Europe centrale qui ont émergé à cette période, dont le talent a dépassé la sphère de leurs admirateurs de l’époque et dont les œuvres sont aujourd’hui exposées dans le monde entier, comme en témoigne actuellement le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles. Au public désormais de découvrir ou redécouvrir des tableaux intemporels, comme le fameux Johanna Straude de Klimt…