Depuis le 13 octobre 2018, la nuit est tombée sur le Centre Pompidou-Metz. Une nuit longue et profonde qui s’étirera jusqu’au 15 avril 2019. D’ici là, le musée propose à ses visiteurs de plonger au cœur de cette étrange obscurité, entre peinture moderne et contemporaine, mais aussi musique et littérature, photographie et vidéo.
Source d’inspiration artistique majeure, notamment depuis la fin du XIXe siècle, la nuit n’a eu de cesse de se révéler au gré des (r)évolutions de nos sociétés : de l’électrification et de l’éclairage à la conquête de l’espace, en passant par la psychanalyse. Autant d’avancées qui ont profondément ébranlé notre rapport à la nuit… et à nous même.
Car il y a peindre la nuit et peindre la nuit. Peindre l’obscurité – pour y voir plus clair – ou, au contraire, peindre dans l’obscurité – pour mieux s’y perdre. Une ambiguïté volontaire destinée à interroger nos existences et notre place dans l’univers. Le visiteur se fait alors noctambule, libre d’errer dans l’exposition comme il le ferait dans la nuit, au gré de ses perceptions, jusqu’au vertige… Vertige des sens, vertige intérieur, vertige cosmique.
Cette vaste exposition démontre que la nuit reste un inépuisable terrain d’expériences et de réflexion, nous baladant des historiques Francis Bacon, Brassaï, Paul Klee et Louise Bourgeois jusqu’aux contemporains Ann Craven, Rodney Graham, Jennifer Douzenel et Gerhard Richter, le tout ponctué d’installations spectaculaires, inédites pour certaines. Un drôle de voyage aussi mystérieux que fascinant.
Pour en savoir plus : www.centrepompidou-metz.fr