Dans le cadre de l’exposition On Air présentée du 17 octobre au 6 janvier 2019 au Palais de Tokyo, c’est l’artiste argentin Tomas Saraceno qui a été choisi pour une carte blanche qui lui sera consacré. « L’exposition On air est un éco-système en mouvement, accueillant une chorégraphie polyphonique entre humains et non-humains », précise-t-on au Palais de Tokyo qui présente ici des œuvres qui semblent proches de l’éphémère et de l’hybride. A Tomas Saraceno de s’y immiscer et d’y faire chœur.
Après des études en architecture à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de la Nation Ernesto de la Carcova à Buenos Aires, l’artiste est allé étudier en Europe : beaux-arts à Francfort, art et architecture à Venise, avant de s’installer à Berlin. Mais il a fallu attendre la 53e Biennale de Venise, en 2009, pour que son travail soit enfin montré au monde entier. Depuis, les commandes sont légion, de Cloud cities, que l’on a pu voir à Berlin et à San Francisco, lors de la Hamburger Bahnhof, On Space Time Foam au HangarBicocca de Milan, In Orbit au K21 Ständenhaus de Düsseldorf. Après plusieurs résidences dans le monde entier, il a exposé pour la première fois à Paris en 2015, déjà au Palais de Tokyo, lors de l’événement Le Bord des Mondes et son œuvre Du sol au soleil a pu être vue dans l’exposition Voyage d’Hiver dans les jardins de Château de Versailles. On le retrouve cette année au Palais de Tokyo pour cet On Air qui semble aussi atypique que fascinant.